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Qui suis-je ?

Ma philosophie

La vie se manifeste à chacun de nous de façon immédiate et spontanée au-delà de la conscience que nous en avons. Ainsi, en lisant ces quelques lignes vos poumons respirent, votre cœur bat, alors que chacune de vos cellules s’active dans un grouillement incessant. Ce mouvement autonome qui se réalise de lui-même indépendamment d’une quelconque intentionnalité consciente peut définir le phénomène qu’on appelle la vie. 

À cet égard, le cerveau humain est la fine pointe d’un processus de complexification autotélique engagé depuis l’apparition des premières bactéries (du moins au niveau biologique) et la conscience humaine qui en émerge correspond à ce titre à une merveille de la nature. Son autoréflexivité lui confère la capacité de s’observer elle-même et de se modeler (« la sculpture de soi ») selon ses propres déterminations en s’extirpant des automatismes de nature instinctive (réponses combat-fuite-figement). Il devient alors possible pour chacun de se libérer des conditionnements qui le constituent par un travail réflexif sur lui-même, à partir notamment de la pleine conscience des mécanismes qui nous gouvernaient jusque-là (défusion du mental). 

En fait, la souffrance humaine (anxiété, désespoir, phobie…) peut être envisagée comme une résistance au mouvement naturel induit par la réalité présente, un refus de suivre le flux de l’existence. Notre personnalité est une interface dynamique (entre les perceptions internes et externes) qui s’est constituée pour l’essentiel durant l’enfance (et adolescence), à une période de notre existence où nous ne pouvions déterminer nos propres conditions d’existence (impuissance acquise).

Ainsi, toutes les informations qui seront intégrées ultérieurement le seront à partir d’un système constitué de croyances et schémas de pensées (métaprogrammes) qui par un phénomène de consistance cognitive filtrera l’ensemble de nos perceptions afin de maintenir le même type de réactions parfois inadaptés face au même type de situation (principe de cohérence interne qui fonde une identité).

Mais que se passe-t-il si nous considérions la souffrance comme une invitation au changement ? Comme un signal qui nous indique qu’il est temps pour nous de grandir et devenir une version actualisée de nous-mêmes ? S’épanouir reviendrait à surfer sur l’évènement jusqu’à parvenir à une nouvelle perception intégrée de la réalité. Il s’agirait alors d’apprendre à « digérer » cognitivement et émotionnellement une expérience douloureuse afin de la métaboliser, autrement dit, l’intégrer comme une source d’énergie disponible pour alimenter un nouveau mouvement, et ainsi perpétuer l’élan vital et la « volonté de puissance » qui anime le monde.

En réalité, nous ne sommes pas forcément qui nous croyons être, notre perception de nous est le fruit d’une histoire dont nous avons été longtemps des personnages plus ou moins secondaires. Et si vous redeveniez le héros de votre propre histoire, en acceptant de prendre pleinement votre place dans le cours du monde ? Encore faut-il comprendre les mécanismes en jeu et les outils nous permettant de les déprogrammer. C’est là tout l’objet de l’entreprise que je vous propose… la vie oui, mais autrement… à votre manière.

bureau

Présentation

Originaire de l’ile de la Réunion, j’ai grandi entre deux univers culturels, l’océan Indien et la France métropolitaine. L’ouverture sur le monde qui en a découlé et ma curiosité d’esprit naturelle m’ont amené, plus tard, à voyager partout à travers le globe (Amériques, Afrique, Europe, Asie) et à explorer des champs de connaissances variés, qui embrassent un large spectre des sciences humaines. Cela m’a permis d’aborder le phénomène humain dans toute sa complexité. Dans cette perspective, la psychologie en tant que discipline centrée sur la compréhension de l’esprit m’a toujours passionné, mais c’est la dimension thérapeutique qui lui est rattachée qui en a fait ma vocation. En effet, à quoi bon une connaissance si elle ne contribue pas au bonheur du plus grand nombre ?

Ainsi, animé par ce désir d’apprendre, je me suis formé au fil de mon parcours universitaire à plusieurs disciplines : en plus d’un master en psychologie, je suis titulaire d’un DEUG en Géographie, d’une licence en ethnologie et d’un Master 1 en anthropologie. Depuis 2017, je réalise un doctorat en anthropologie sur le thème de la méditation Vipassana comme « micropolitique du corps » à l’Université de Montréal. En fait, j’ai toujours été fasciné par les spiritualités et les techniques du corps orientales (surtout bouddhiste). Mon travail de recherche me permet d’aller jusqu’au bout de cet intérêt, tout en le connectant à des questions d’actualité et des approches philosophiques occidentales (Spinoza, Michel Henry, Michel Foucault…). Une façon, à mon échelle, de réconcilier l’Orient et l’Occident.

Originaire de l’ile de la Réunion, j’ai grandi entre deux univers culturels, l’océan Indien et la France métropolitaine. L’ouverture sur le monde qui en a découlé et ma curiosité d’esprit naturelle m’ont amené, plus tard, à voyager partout à travers le globe (Amériques, Afrique, Europe, Asie) et à explorer des champs de connaissances variés qui embrassent un large spectre des sciences humaines. Cela m’a permis d’aborder le phénomène humain dans toute sa complexité. Dans cette perspective, la psychologie en tant que discipline centrée sur la compréhension de l’esprit m’a toujours passionné, mais c’est la dimension thérapeutique qui lui est rattachée qui en a fait ma vocation. En effet, à quoi bon une connaissance si elle ne contribue pas au bonheur du plus grand nombre ?

Ainsi, animé par ce désir d’apprendre, je me suis formé au fil de mon parcours universitaire à plusieurs disciplines : en plus d’un master en psychologie, je suis titulaire d’un DEUG en Géographie, d’une licence en ethnologie et d’un Master 1 en anthropologie. Depuis 2017, je réalise un doctorat en anthropologie sur le thème de la méditation Vipassana comme « micropolitique du corps » à l’Université de Montréal. En fait, j’ai toujours été fasciné par les spiritualités et les arts du corps orientaux (surtout bouddhiste et taoïste). Mon travail de recherche me permet d’aller jusqu’au bout de cet intérêt tout en le connectant à des questions d’actualité et des approches philosophiques occidentales (Spinoza, Michel Henry, Michel Foucault…). Une façon, à mon échelle, de réconcilier l’Orient et l’Occident.

En bref

Jean Laurent Fontaine

Membre